Avec le temps, la frontière entre la vie et l’art est devenu une zone franche, vaste et désacralisée.
Le monde devient la valise, la valise devient le corps, le corps devient la matière dans laquelle le craft se révèle et aspire la vie.
Vivre devient le travail.
La notion est littérale : Le labeur - Traduit dans une multitude de techniques et de formats - Performatifs.
Il se sculpte, se dessine, se réalise lui même sous une forme physique/dimensionnelle.
L’esthétique est simple, idiomatique, souvent minimale,
et dépeint des convictions politiques et économiques engagées.
Des kits de bricolage, des objets et matériaux trouvés, des poésies suggérant l’entre deux,
"Les poids, les échelles et les équilibres".
La société est concrete, comme l’est sa poésie.
Les recherches prennent des formes de scénarios métaphoriques, dans des espaces construits et mis en scene - des laboratoires de recherches insolites - des chambres d’activités
- des endroits historiques inexistants - des cites qui deviennent
des espaces de projections mentales.
Ces chambres d’imagination ou les réalités et illusions se confondent -
Limbes entre latence et réminiscence - altération de l’histoire et des réalités -
viennent exister dans ce monde où sont aussi le cerveau et les mains.
Le nom du monde est le studio.